Traitement de l’ongle incarné
RetourQu’est ce que c’est ?
Il s’agit de l’inflammation du sillon péri unguéal de l’ongle du gros orteil. Cela peut toucher les deux cotés de l’ongle d’un ou des deux pieds. La macération, une erreur de de coupe ou un traumatisme peuvent être l’élément déclencheur. Certaines personnes présentent une forme d’ongle en « tuile » ou en « volute » qui constitue un facteur favorisant.
La surinfection est également fréquente et constitue un facteur aggravant. Avec le temps, un « bourgeon charnu » se forme autour de la zone enflammée et tant a recouvrir une partie de l’ongle
Pourquoi cela fait il mal ?
L’inflammation et la surinfection sont responsable de la douleur. L’augmentation de volume de l’orteil favorise la survenue d’un cercle vicieux avec des difficultés croissante pour se chausser.
Que peut on faire ?
L’attitude thérapeutique dépend de la situation. Il peut s’agir de soins locaux (antiseptiques), de soins de pédicurie, ou de chirurgie.
Quand faut il opérer ?
En dernier recours, une intervention est indiquée si les récidives sont fréquentes ou si l’ongle incarné devient complètement réfractaire à tous les soins locaux ou de pédicurie.
Comment se passe l’intervention ?
Pour l’anesthésie, nous utilisons la plupart du temps un « bloc » de l’orteil (on endort directement les nerfs du gros orteil avec un anesthésique) éventuellement associé pour nos patients les plus jeunes ou les plus « tendu » à une sédation (anesthésie générale très légère ne nécessitant pas d’assistance respiratoire). Ainsi, à la fin de l’intervention, et pendant une durée de quelques heures, aucune douleur ne peut être ressentie.
Lorsque l’on réalise le geste sous anesthésie locale isolée, aucune hospitalisation n’est nécessaire. Par contre si une sédation est souhaitée, une consultation d’anesthésie et une courte hospitalisation (ambulatoire) sont nécessaires pour votre sécurité.
L’intervention réalisée le plus souvent est l’ablation du bourgeon charnu, d’une fine languette d’ongle (celle qui gêne dans le sillon) et du fragment de matrice responsable de sa pousse.
Quelles sont les suites habituelles ?
- L’hospitalisation peut être réduite à une journée (ambulatoire) ou non nécessaire.
- La marche avec un appui complet est autorisé immédiatement chaussée d’une chaussure confortable. Parfois nos patients les plus jeunes préfèrent marcher avec une paires de cannes
- L’arrêt de travail oscille entre quelques jours et trois semaines en fonction de la profession exercée.